vendredi 5 août 2022

Doudou recherche bébé désespérément

 

 

Moi, je suis un Doudou tout doux. Je me sens seul et triste. Nono est trop grand maintenant du haut de ses trois ans. Je recherche un bébé qui voudrait bien m’adopter. Un bébé pour lui faire des poutoux sur sa joue, lui tenir la main, lui dire des secrets, qu’il me dise ses inquiétude et à mon tour je pourrais lui rendre la vie plus câline.

- Mais que vois-je là ? Un bébé ? On dirait bien une petite fille ! Qu’elle est bellllllle ! La merveille, des merveilles ! Mais que font tous ces doudous autour de son lit ?

Vite opération commando ! Je serai le seul et l’unique doudou de cette petite princesse.

Je vais me mettre sur mon 31 orange, ma chemisette bleue à pois blancs une touche de sent-bon. Elle va me choisir, j’en suis certain !

- Bonjour Doudou, je m’appelle Alma, Rose, Cristina, Chantal. Après quelques petites péripéties, faut bien marquer le coup, je suis née mardi 3 août à 2h32 du matin. Je fais le bonheur de ma maman, mon papa, Nonosaure mon grand frère, et Mamielit est aux anges. 

Alma signifie : Bienfaisante et aimante en latin, travailleuse en gothique, jeune fille en hébreu. Dans la mythologie romaine je suis une déesse, une savante en arabe. Chez les tartars de Crimée je suis une pomme. Mais en espagnol, la traduction de mon prénom est ÂME. 

-  Tout cela à la fois Alma ?

-  Et oui Doudou, c’est que j’ai de grandes ambitions à peine arrivée. Alors mon doudou, es tu prêts à découvrir le monde à mes cotés ? 

- Avec plaisir mi Almacita. Te amo de toda mi alma. 

En avant la belle vie. 

C’est chouette le vendredi avec Mamielit. 

A très bientôt les Zamis ! 


Félicitations à ma fille Camille, je suis fière de toi, ainsi que Jonathan pour cette merveilleuse petite Alma. Bienvenue Alma dans nos vies. 




vendredi 29 juillet 2022

Surface



Olivier Norek Les éditions POCKET

Je ne sais pourquoi mais je n’ai jamais été attiré par la lecture d’un thriller et autant que ma mémoire s’en souvienne je n’en ai jamais lu. 

Puis il y a une dizaine de jours, je vais chez Pôl, un ami, et sur sa table basse repose pas moins de 5 ou 6 poches d’Olivier Norek. Alors dans ma tête j’me dis :

Pôl, profession éditeur. Autant de Norek chez lui, ça doit pas être trop mal !

Si bien que je repars avec « Surface » que Pôl me conseille pour commencer, sans grande conviction j’avoue, mais pourquoi pas essayer. 

Et là surprise ! Livre avalé en 4 soirées. Je me plonge instantanément dans l’histoire. Je me glisse dans la peau de l’héroïne et je cours de rebondissements en surprises, d’intrigues en énigmes sans aucun moment de répit. Quand je crois avoir trouvé le coupable, BING ! Prend ça dans les dents ! C’est pas lui MERDE !

- Pffff vas y molo Olivier j’suis plus toute jeune moi, mon coeur va me lâcher !

Dans « Surface » nous suivons Noémie, une capitaine du 36 quai des orfèvres, aussi douce que revêche et son équipe composée de flics au caractère bien trempé, autant succulent les uns que les autres. 

Pas possible, avec tous ces détails,  c’est du vécu ! De deux choses l’une : 

1/ soit l’auteur est flic, 

2/ soit c’est un grand criminel !

Bingo !  Olivier Norek est flic à la PJ du 93 où j’ai vécu. Bon rien avoir avec l’enquête mais ça me fait plaisir !

Je ne sais encore aujourd’hui pourquoi j’étais autant rebutée à me lancer dans un thriller mais ce qui est certain c’est que dès cette après-midi je fonce à ma libraire me fournir en Norek. 

- Euh une palette siouplait ! 

« Surface » un bon thriller made in France, bien écrit, finement ciselé qui nous tient en haleine de la première à la dernière page. 

Je vous ai convaincus ? Toujours pas ? Ben vous avez bien tort ! Alors à votre décharge je ne vous ai rien lâché de l’histoire, mais que dire de plus sinon que tous les ingrédients y sont : Angoisse,  mystère, énigme, intrigue, rire, quelques larmes, du sentiment, lecture addictive, et putain que c’est bon ! 

Allez ! je vous laisse, Olivier m’attend ! 

Olivier Norek,  Attention à ce qui peut remonter à la « Surface » !


dimanche 12 juin 2022

Color of Anyhow ou se balader sur Sunset Village











Beverly Glen-Copeland

Mon Shazam


Hier, je regardais un téléfilm, en faisant la patate sur mon canapé, je fais très bien la patate, si si je vous assure !

Je vous épargne le titre du film sans grand intérêt, mais le fond de l’histoire se passe sur des paysages péruviens, et rien que cela vaut le coup d’œil. Puis arrive le générique de fin et la musique qui l’accompagne. 

Elle me saisit, me surprend, j’apprécie sa douceur,  alors je dégaine mon portable et je shazame plus vite que mon ombre. 

Je découvre un chanteur, Beverly Glen-Copeland, pour ma part inconnu dans ma discothèque. 

Né à Philadelphie. Carrière au Canada, il est l’un des premiers étudiants noirs à intégrer l’université de Montréal en 1961.

Son intonation de voix me fait penser étrangement à celle de Joan Baez,  surprenant pour un homme, mais si vous êtes curieux et bien vous comprendrez le pourquoi. 

En attendant, je partage « Color of Anyhow» 

https://youtu.be/KCGaiOBlWNo


Et si vous appréciez, je vous invite à vous balader dans « Sunset Village »

https://youtu.be/6VBS9Xu3gGo

Ce petit air seventy qui ne cesse de tourner dans ma tête :

Let it go

Let it go down

It’s okay

 

Let it come

Let it take all

Thoughts away

A bientôt pour un prochain shazam... ou pas 😀


lundi 10 août 2020

Les petites épiceries de mon enfance


Lee Mekyeoung

Aux éditions Picquier 


Challenge Coréen chez Cristie 10/5 

Livre coup de cœur !


« Les histoires enrichissent nos souvenirs du temps passé, 
qui ajoutent à leur tour de nouvelles couleurs 

et du sens à la vie. »

          

Aujourd’hui les petites épiceries de proximité disparaissent ainsi que leurs souvenirs pour laisser place aux grandes enseignes, au marketing et à l’anonymat.


Je me souviens de ma petite épicerie au coin de la rue Jean Moulin, rien que l’adresse est porteuse d’histoire. Elle était à 30 mètres à peine de ma maison mais petite j’avais cette impression d’un chemin sans fin. Mon père m’envoyait le soir acheter un bon petit vin, un saucisson et quelques car en sac et roudoudou. Quel bonheur cette fin de journée  ! Je m’y rendais en sautillant et comptais chaque pas de porte. Je me faisais des défis, tous les jours un peu plus vite, mais à chaque fois j’étais arrêtée par un escargot que je sauvais d’une mort certaine, j’évitais d’écraser les fourmis ou j’observais les jolis papillons qui accompagnaient mon chemin. Je rentrais dans cette épicerie ou plutôt cette caverne d’Ali baba. Une vieille dame en tablier blanc, joues roses, et généreuse en tout point de vue, attendait les bras croisés à coté de la caisse enregistreuse. Elle surveillait du coin de l’œil son mari au comptoir du bar où quelques cadavres de 51 attendaient désespérément d’être remplis. Aujourd’hui cette épicerie n’existe plus, mais quand je passe dans cette rue, je ne peux m’empêcher de repenser à cette petite fille insouciante qui sautillait de joie, alors un ou deux  souvenirs sucrés de roudoudou me reviennent en mémoire. 


Depuis 1998, LEE MEKYEOUNG, a voulu immortalisé toutes ces petites épiceries témoins d’histoires, de bons sentiments et de souvenirs. Parfois des personnes font appel à son talent pour peindre une épicerie avant que celle-ci ne disparaisse à jamais. Il lui arrive de retourner sur les lieux de son enfance pour figer ses souvenirs sur papier mais aussi elle capture des instants de vie ça et là au cours de ses promenades et des saisons.  Dans ce recueil, les œuvres choisies parmi des centaines sont dessinées à la plume et l’encre acrylique. 



Hanyan super 2015
Hanyan super 2013


Chaque épicerie à sa petite particularité. Souvent isolée, le décor change au fil des saisons, tantôt blanc, tantôt fleuri par ses magnifiques cerisiers ou sous la lumière tamisée d’un vieux réverbère. Parfois les épiceries sont à coté d’un abri-bus. Sous le auvent, l’épicier attend patiemment sur une estrade recouverte d’une toile cirée jaune. A travers le crayonné de l’autrice on imagine une oreille attentive. On aperçoit une boite aux lettres rouge affamée de bonnes nouvelles. On devine les senteurs des épices, les cris de joie des enfants qui viennent chercher leur glace et tout le charme discret des habitants qui poussent la porte coulissante.


Bomnal gagae 2016

La plume et le trait sont  minutieux et authentiques. Il s’en dégage une mélancolie et une telle douceur de vivre que l’on a qu’une envie :  pénétrer dans l’épicerie sans faire de bruit et observer la vie. 



A Deokpyeong-ri 2014


Promenez-vous au gré des dessins et des souvenirs d’enfance de LEE MEKYEOUNG, l’épicier vous proposera ses délicieux dalgonas. Pupillonnez et laissez votre âme errer dans un pur moment de poésie où règne une atmosphère de sérénité. 


Les petites épiceries de mon enfance... Toc Toc ... Entrez ! 


Kamnamu gagae 2016



« Te souviens-tu de l’hiver il y a quelques siècles 

Où, superposés, nous

Errions dans un rêve enneigé. »



vendredi 7 août 2020

Cook Korean !


Robin HA 

La cuisine coréenne en bande-dessinée

Aux éditions Glénat 


Challenge coréen Chez Cristie 9/5


Puisque nous sommes en période estivale, et que le temps s’offre à vous, je vous propose de faire voyager vos papilles au palais des saveurs et du goût. 


La cuisine coréenne est réputée pour sa finesse, son équilibre et sa diversité. Elle est répertoriée parmi les plus saines au monde. Tous nos sens sont mis en éveil : le goût et l’odorat bien sûr, mais aussi la vue, le toucher et l’ouïe. Quel plaisir de voir toutes ces couleurs et ces textures se conjuguer dans votre assiette et cette symphonie délicate lorsque les légumes rissolent lentement. Cette douce attente n’est que plaisir jusqu’à la bouchée ultime.


L’illustratrice Robin HA est née en Corée du Sud et vit maintenant aux États-Unis.  Elle écrit et dessine des bandes-dessinées  depuis sa plus tendre enfance. L’art culinaire coréen n’ayant plus aucun secret pour elle, elle décide de sortir des sentiers battus et d’écrire ses recettes en bande-dessinée. 


Bien que le graphisme ne m’ait pas attiré au premier regard, ce guide est riche de recettes, de traditions, de saveurs et d’histoire. Il vous mettra l’eau à la bouche pour votre plus grand plaisir gustatif.


Il y a les 7 ingrédients indispensables pour bien cuisiner, et bien qu’au départ beaucoup d’épices et légumes exotiques sont nécessaires, une fois votre placard et frigo bien remplis, Robin vous révèlera ses recettes familiales transmises de mère en fille. Vous aurez de quoi surprendre et régaler vos convives. Ils repartiront avec un délicieux souvenir sur le bout de la langue qu’ils n’oublieront jamais. 


Voulez-vous goûter un kimchi et ses légumes marinés ? Un yakult au soju ? une soupe de nouilles aux palourdes ou bien un ragoût de poulet épicé ?

Je vous invite à mettre la main à la pâte dans la cuisine de Robin HA ! 




Cook Korean,  un festival de saveurs dans votre bouche. 


Mot de la faim :

맛있게 먹어 ! 

Bon appétit !