dimanche 26 avril 2015

Vacances de Pâques de Paco & Cristina







« Qu’il est bon de ne rien faire et de se reposer  ensuite » 

Dix jours de vacances dans ma Drôme des collines sous le signe du soleil.
J’ai dévoré du roman, des BD… pas de pitié pour les livres. Chaque lecture était embellie par une balade, musique, coloriage, coiffeur, cuisine, bronzette : Le Bonheur quoi !

Je sens votre curiosité accroître, alors zou un peu de partage !






Côté lecture 


Héléna - Jim  I & II
"Il m'aimait tellement que je devais l'en aimer, il me désirait tellement que je devais l'en désirer."


Les Gens Honnêtes Durieux/Gibrat II-III
Un plaisir de lecture, à la rencontre de gens comme vous et moi.

Même Les Princesses pètent. 
I Brenman
J'ai toujours rêvé d'être une princesse ;-)





Nous étions fait pour être heureux - Véronique Olmi 

 [...] s'il fallait retenir tous les hommes à qui l'on se heurte, les portes que l'on passe en croisant ceux qui entrent et ceux qui sortent, qui vivent dans le sens inverse, et pourquoi un seul, soudain, se détacherait-il lentement du flot, s'adresserait-il à vous et aurait-il réellement quelque chose de nouveau à vous dire ? N'a-t-on pas déjà tout entendu, la politesse convenue et puis l'avancée prudente, puis par cercles successifs se rapprocher de l'autre, son état civil et son intimité, et guetter, les moments où ça craque, les points de faiblesse et d'accord ? A-t-on envie de cela ? A-t-on assez d'appétit et d'espoir pour cela ? [...]

Que rajouter de plus ...  

Le bonheur désespérément - André Comte-Sponville

-Euh Mathilde je suis vraiment obligé de lire ça !!!! 
-Oui Mam's, ça fera pour toutes les lectures que tu m'as obligées à lire ^^

" L’espérance et la crainte ne sont pas deux contraires, mais plutôt les deux faces d'une même médaille : on a jamais l'une sans l'autre. le contraire d’espérer, ce n'est pas craindre ; le contraire d'espérer, c'est savoir, pouvoir et jouir."

- Merci Mathilde je me sens désespérément mieux maintenant !
- De rien Mam's, le Bonheur c'est quand tu veux !

Être ou ne pas Hêtre - F. Elbaz
Telle est la question. Masse critique Babélio en cours. Un bonheur de lecture à lire absolument  

EROTICO-COLORIAGES A Stéfani
Et oui je me suis dévouée corps et âme pour vous. La Musardine m'a désigné testeuse de ces coloriages. Rohhh un peu de patience que diable. Prochainement  un billet  :D 






Ma petite tentation de samedi 

Je ne peux résister aux caprices de Jim !

















Un peu de réconciliation avec ma langue maternelle au hasard des pages.

 "Cuánto más se aproxima uno al sueño, más se va convirtiendo la Leyenda Personal en la verdadera razón de vivir."

Traduction Cristina :

"Plus tu te rapproches de ton rêve, plus tu transformes la Légende Personnel en vraie raison de vivre."
"L'Alchimiste" 








Mon Coup de Cœur Rainbow

Le vent l'emportera
















Côté Balades

"Les grandes espérances" Magritte






Un courageux pour  
l'accrobranche ?











Un marronnier en herbe se prépare pour le prochain
hiver.







         Une leçon de la nature
Ombres & Lueurs 




















Sculpture & nature








Cristina et Paco sont sur un bateau, Paco tombe à l'eau qui reste-t-il ?


Un peu de cuisine mais rien qu'un peu ...

De toute beauté
Pain Maison - aux Céréales 

Entre Silence et Nature ... Musique 




Pour finir la semaine, séance chez le coiffeur ... Etes-vous prêt ?   

Paco Choubaka















Paco Gentlemen














Si si je vous assure c'est le même chien ^^ !



Le soleil fait des siennes, les vacances se terminent, vivement les prochaines ...


"Le ciel peut attendre"



C'était bien les vacances avec Cristina.

Waouf les Zamis ... 
















******************That all folks ******************


jeudi 23 avril 2015

Souffle en mon Cœur un Vent de Patagonie

Nacho Carranza

Editions - Le Castor Astral
Collection - Escales des Lettres

158 pages

2011 





« Ne pas désespérer, même de ce que tu ne désespères pas, 
voilà exactement ce qui s’appelle vivre. »
Franz Kafka

Il y a des livres comme cela, on ne sait pourquoi, ils mettent du temps pour venir à soi. Et puis un jour comme une évidence, un souffle tourne la première page et on se sent comme aspiré dans un violent tourbillon.

Ce roman contient 8 récits. Des nouvelles entre réalité et imaginaire qui nous sont portées par ce vent de  Patagonie. Si vous ne connaissez pas la violence de ces rafales du Grand Sud, sachez que les nouvelles sont à leurs images. Selon la légende, le Williwaw peut être aussi doux qu’il peut vous rendre fou et balance les hommes de la Terre de Feu entre raison et folie.

Huit tranches de vie portées par huit humeurs différentes, huit vents différents. Ils se veulent puissants et avares pour nous transporter en une infime fraction de seconde, d’un continent à un autre, d’une époque révolue à une période plus récente, d’un homme à une femme,  à des réminiscences et puis l’oubli.  Mais ces rafales de ces terres Australes peuvent être sournoises, cruelles, sans pitié. Elles peuvent êtres porteuses de paroles assassines, de regards inquisiteurs, mais aussi, à celui qui veut l’entendre, de messages d’espoir, d’amour et de vérité.

« Il y a moult façons de se poser la question de l’amour, ou du rapport à autrui : 
certaines empruntent des chemins tortueux, 
d’autres des boulevards de simplicité. »

Qu’il fait bon être porté par les mots et les vents contraires de Nacho Carranza. Cet auteur Argentin, écrit ce roman en français, sa langue d’adoption, comme pour exorciser ses vieux démons. Il jongle avec élégance dans la langue de Voltaire. Il dépeint un des plus beau pays dont l’ignominie fut immense. Une terre ensanglantée par la chair de ses enfants martyrs, enracinée dans la violence et la honte.  Il passe de l’ombre à la lumière, de la vie à la mort, de l’amour au néant. Nacho nous délivre son âme avec ses portraits au vitriol, des blessures infimes mais profondes, des correspondances, des indignations, les premiers émois, mais surtout il évoque la vie avec tendresse et quelques notes d’humour à travers des destins passionnés où tourbillonnent sans cesse des mots d’amour. 

Ce recueil est comme le vent, il s’engouffre mais reste sans attache. Il se pose parfois pour ensuite voyager sans retour, d’une main à une autre, d’un port à une contrée lointaine, d’un Ranch sans nom à une colline, « un livre voyageur pour les hommes qui ont un cœur et une âme en Patagonie. »

Il entendit Elsa et les enfants se lever, crier, se disputer, chanter, ouvrir des robinets, claquer des portes. La petite musique de chaque matin. Avant de préparer le petit déjeuner, il fut étonné de n’avoir jamais pensé que l’origine de tout, de leur histoire d’amour et du chaos qu’elle avait enfanté – le seul univers qu’il pouvait désormais imaginer - pouvait se trouver dans ces deux mots suspendus qu’Elsa lui glissa, tout doucement, peu après son arrivée chez lui. Comme il s’interrogeait sur les raisons que la jeune femme pouvait avoir de correspondre à ce qui était déjà pour lui une inénarrable histoire d’amour, elle avait murmuré : « Parce que … »

« Souffle en mon cœur un vent de Patagonie », tourbillonne en moi, désormais, un vent de passion et de mélancolie …


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Post it personnel :

Dans ma langue maternelle l’espagnol, l’équivalence de PARCE-QUE n’existe pas. Lorsqu’on pose un POURQUOI en espagnol, nous sommes invités à  une réponse ouverte et nous nous devons d’y répondre. Nous ne pouvons laisser la question en suspens  et laisser notre imagination fabuler dans ces trois p’tits points et puis s’en vont ! 

Alors mon cher Nacho je te pose la question dans notre langue maternelle :

¿Porque ? 



La nuit à mille yeux
Le vent Colossus
M’emporte  
*

mardi 21 avril 2015

HÉLÉNA I & II

Scénario  : Jim
Dessins :    Lounis Chabane
Couleurs : Delphine

Editions : GRANDANGLE

Tome I  2014
Tome II 2015

Tome I                                                                                       Tome II

« Je ne sais pas dans quoi je venais de m’embarquer.
Mais j’ai bien senti, à ce moment précis…
Que ma vie allait commencer…
Enfin. »

Il n’y a pas à dire, Jim, sait parler des sentiments, il sait me parler. Si je veux passer un moment unique en BD, sans hésiter, je choisis Jim et je suis sure de ne pas me tromper.
J’aime ces histoires de couple, ces relations humaines, ces sentiments qui se croisent, se perdent, se frôlent, se bousculent. Tout me touche, les mots, les dessins, les couleurs. Chaque réplique raisonne en moi comme de l’authentique, à croire qu’il a vécu ce qu’il écrit.

« Il y a des êtres qu’on pourrait aimer tellement fort,
si seulement ils se laissaient faire. »

Cette citation fait écho dans le cœur de Simon et le torture. Il a fait ce choix difficile de dire NON devant l’autel de l’église. Non à un mensonge ! NON au paraître ! Le simple regard d’Héléna croisé quelques heures auparavant et la vérité le frappe de plein fouet. Mais que faire maintenant de cette vérité, de tout cet amour, de ces silences, de cette femme trop belle pour lui, de cette nouvelle vie ? Comment faire comprendre à Héléna qu’elle est la femme de sa vie ? C’est pourtant écrit depuis toujours. Pourquoi lui échappe-t-elle ? Pourquoi Elle et pas une autre ? Une histoire riche en rebondissements, pas une seule page de répit  pour nous laisser chaos à chaque fin de partie.

« Combien sommes-nous ?
Combien d’entre nous réalisent qu’ils ne sont pas aimés autant qu’ils le voudraient ?
Personne ne laisse rien transparaître, jamais.
Mais combien ont vécu, ou pire, vivent un chagrin d’amour en ce moment même ? »

Les mots de Jim me transportent autant qu’ils me transpercent. Il conjugue les maux et les sentiments avec justesse et fluidité. Sa plume ne nous épargne pas. Tantôt délicate et poétique pour nous laisser quelques pages plus tard en plein désarroi. 







Vient se rajouter au scénario, le décor romantique de Lounis Chabane. 
Cet illustrateur dessine avec grâce et sensualité les courbes féminines par un simple coup de crayon et façonne à merveille les regards qui se perdent dans les abysses. Les couleurs vives de Delphine illuminent l’histoire. Un merveilleux dégradé  de bleu, de gris, d’orange m’enchante à chaque bulle. 

Jim et son équipe sont une valeur sure en bande dessinée.









« Tous les soirs, je te remercierai d’être un jour venue à ma porte… Toutes les nuits, je t’embrasserai, en silence, pour ne pas te réveiller… Laisse-moi te couvrir de baisers ce printemps… Laisse-moi te couvrir de baisers cet été… Laisse-moi te couvrir de baisers cet automne… Laisse-moi te couvrir de baisers cet hiver… Aux amis qui ne te connaissent pas, je dirai l’inlassable amour qui me tient debout… Aux inconnus croisés sur les routes, je dirai l’amour infini que j’ai pour toi… Et doucement, je calerai ma tête contre ta tête, et au plafond qui nous contemple, je dirai tous les secrets que je ne te dirai pas… Et toute la vie je veux m’endormir avec toi... Et toute la vie je veux m’éveiller à tes côtés. » 


Héléna… Jusqu’où seriez-vous prêt à aller par amour ?


Pour voir le travail de Jim cliquez ICI et les éditions GRANDANGLE cliquez LA

"La BD comme au Cinéma"


**************The End**************

lundi 20 avril 2015

Même les Princesses pètent

Ilan Brenman
Magali Le Huche

Traduction :
Dorothée de Bruchard

Les éditions : P'titGlénat
2015
11,00 €









Camiiiiille, Mathiiiilde, le secret de Polichinelle vient enfin d’être révélé. Je viens de comprendre ! 
Je sais pourquoi les princesses avaient de grandes robes bouffantes : Mais oui c’est l’évidence même. C’est à force de faire des prouts là-bas dessous. 





Des prouts en veux-tu en voilà : des bruyants, des puants, des toxiques, des silencieux. Mais chuuuuut ! Surtout n’allez pas éventer ce bruit ! Vous imaginez  Cendrillon, Blanche-Neige… des péteuses ! La féminité incarnée avoir des flatulences ! De quoi casser le mythe et nous ôter tout complexe !

Laura rentre ahurit de l’école et demande à son père :

« Papa, est-ce que les princesses font des prouts ? »

Son papa interloqué sort un vieux livre poussiéreux d’au moins deux cents ans « le Livre Secret des Princesses ». L’heure de vérité vient de sonner. Les voilà tous deux  plongés en apnée dans ce précieux grimoire à la recherche du secret le mieux gardé au monde depuis la nuit des temps.

Voici un album jeunesse délicieux, aux couleurs joyeuses et délicates, une histoire drôle qui va régaler toutes les petites filles à partir de 7/8 ans et les mamans vont s’en donner à cœur joie.

Ouvrez grands les yeux et pincez vous le nez, les filles, car à chaque page se cache un nain farceur qui pourrait bien vous lâcher un petit pet. 

« Même Les Princesses pètent », j’ai toujours rêvé d’être une Princesse …




Un petit livre découvert dans la bibliothèque de 
que je me suis empressée d’acheter pour la médiathèque de mon village.


Si vous souhaitez découvrir les dernières parutions chez P'titGlénat 
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lundi 13 avril 2015

Au théâtre ce soir II

Big Apple

Auteur : Isabelle Le Nouvel
Artistes : Marianne Basler, Christophe Malavoy
Metteur en scène : Niels Arestrup









« Combien de fois dans une vie a-t-on le courage 
d’Être soi-même ? »

Des artistes de talents présents ce soir. Un duo de pointure,  Marianne Basler, divine, dans le rôle de Syst, une femme au bord de la rupture et Christophe Malavoy, authentique, interprète Brod, un homme en rémission mais pour combien de temps ? Ces deux comédiens incarnent avec justesse et sensibilité des personnages graves et fragiles autour de thèmes universels comme le couple, l’amour et la vie. Une pièce de théâtre prenante, de qualité, sous le signe de l’émotion, mise en scène par Niels Arestrup. 

Ce drame est porté admirablement sur la scène. Le sujet est tellement cruel que l’on est en apnée. On guette la moindre fissure, l’échappatoire qui nous permettra de reprendre notre souffle. Les répliques nous frappent, le contenu nous marque, aucun répit pour les cœurs sensibles. Les scènes sont entrecoupées par de la musique au bandonéon et piano qui ajoute une certaine lourdeur et tragédie à l’histoire, celle d’un couple usé par le temps, la routine, mais l’annonce de l’issue fatale pour Brod va les rapprocher. Au départ, ce couple s’agrippe à un mensonge puis dans un second temps, ils vont se révéler à nouveau l’un à l’autre, à travers le sens du mot aimer, l’urgence de vivre et la préparation d’un rêve, leur ultime voyage à New York, le dernier avant, avant le néant…

« Que faire du temps qui reste, des erreurs passées, des erreurs à venir, des chances que l’on n’a pas su saisir ? »

Le corps de Brod s’amenuise et sa vie fou le camp mais jamais il ne s’était senti aussi vivant. Il se voit différemment depuis qu’il sait qu’il glisse vers l’ailleurs. Puis il y a Syst, son épouse, qu’il redécouvre et regarde à nouveau. Ils arrivent à être dans l’instant à chaque minute et tous deux vont entrechoquer leurs petites solitudes dans un dernier tour de manège.




Big Apple, plus le départ approche moins on a envie de partir… 



**********Vivre l'instant************

vendredi 10 avril 2015

Les gens honnêtes

DURIEUX / GIBRAT

Première partie

Editions : AIRE LIBRE
2008








Philippe Fête ses 53 ans. Tout lui sourit. Une vie simple et tranquille dans une belle maison. Ses  enfants sont grands. Il lui reste un beau vélo pour de belles randonnées. Une vie ordinaire en somme !

Mais un appel téléphonique, quelques mots, et tout bascule. Il est licencié sur le champ, le revers de la mondialisation. Après 25 ans de bons et loyaux services, c’est ainsi qu’il est remercié.



Comment rebondir à 53 ans ?






La descente aux enfers commence. Quand le destin s’acharne, il ne fait pas semblant. Après la perte de son travail, les huissiers saisissent ses meubles. Il perd sa maison et surtout sa fierté, une déchéance vertigineuse. Malgré son entourage, Philippe touche le fond. Mais quand on est au plus bas, il ne reste qu’une possibilité pour celui qui veut la saisir : remonter vers le haut, sortir la tête hors de l’eau et commencer par prendre du temps. Oui ! Parfois il faut toucher le fond pour se rendre compte des bonheurs simples qui nous entourent et apprendre à s’ouvrir aux autres, à commencer par sa fille qu’il n’a pas vu grandir, faute de temps.




C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé Jean-Pierre Gibrat qui m’avait émerveillé dans «Le sursis». Les dessins de Christian Durieux sont très explicites. Un coup de crayon simple et lumineux. On entre très rapidement dans la peau du personnage et dans les méandres des sentiments qui le torturent, en revanche les tons vifs ne laissent aucune place au désespoir.  Les regards parlent d’eux même. DURIEUX / GIBRAT forment un duo complémentaire. 
























Et puis Philippe et son fidèle ami de toujours ont plus d’un tour dans leur sac. Ils vont manigancer un plan : «Le château de L’enculeur» !

Comment ça ? Vous ne connaissez pas ce  plan ? 

« C’est une  putain  de bonne idée pour baisser le putain de pont-levis ! »

Une leçon de courage et une belle tranche de vie de gens ordinaires comme vous et moi, en route pour l’extraordinaire.

Bon ce n’est pas tout mais j’ai un rendez-vous  ………………………… dans Le château !  

Les Gens Honnêtes, « il n'y a plus d'espoir plus d'espoir, il ne rentre pas ce soir … »




Un grand merci mon manU pour cette jolie rencontre avec des gens extraordinaires
 comme Toi & Moi ;-)
Love U

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lundi 6 avril 2015

UN OCÉAN D'AMOUR

LUPANO - PANACCIONE

Editions : DELCOURT-MIRAGES

Octobre 2014
224 pages


"La BD fait son festival sur Priceminister"






Difficile de vous parler d’une histoire sans parole, d’une bande dessinée sans bulle, tout en images, mais quel graphisme ! Une explosion d’émotions au parfum iodé qui se passe de commentaire. Tout est dit en regardant les dessins, les regards expressifs, les couleurs sépia. Ce livre est un petit chef d’œuvre, un écrin refermant une superbe histoire d’amour, mais c’est bien plus que cela.  C’est l’histoire de la mer qui prend l’homme, de cette femme qui traverse les océans pour retrouver l’amour de sa vie, d’une mouette malicieuse qui met son grain de sel et des rencontres imprévues. C’est également une multitude S.O.S que nous renvoie  la mer, comme les abus de l’homme sur la flore, la faune et les océans. Mais aussi  il nous mène à une prise de conscience sur l’écologie, la malbouffe, la société de consommation qui nous éloigne des uns et des autres et surtout de l’essentiel. 

Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione réussissent un coup de Maître sans une seule syllabe ! C’est beau, c’est émouvant, c’est tendre… Une belle remise en question sur notre environnement et notre mode de vie. On en prend plein la vue, on sourit, on voyage, on a le mal de mer mais on en redemande encore de telles histoires sans parole …

Donc plus de mots mais contemplez plutôt :












  



  










Un Beaumes de Venise, une boite de sardine millésimée et Un Océan d’Amour …

Quand un regard suffit, les mots sont inutiles…  



Ma Note 17/20



Un grand merci à Priceminister et aux éditions DELCOURT-MIRAGES 

pour cette magnifique traversée à bord du Maria.


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"A consommer de préférence avant que l'océan ne fasse plus rêver"
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