Les Editions : Plon 2011
Je vous la fais rapide pour ce délicieux roman de 95 pages qui ne laisse aucune place aux préliminaires et aux civilités.
Quoi de plus excitant que se la
jouer SM avec son partenaire, et pourquoi pas sur la voix de Roger Hodgson « Crime of The Century ». Oubliez la routine ennuyeuse et tue-l’amour. Laissez-vous
emporter par un plaisir et un désir érotiques à l’état brut.
Suzon est restauratrice de
fresques à Rome. La quarantaine à peine, femme libérée et passionnée, elle
raconte par mails, des situations et liaisons torrides, ses histoires cocasses
et ses frasques amoureuses à son amie de toujours, Valentine.
8 messages, via internet, qui nous
embarquent dans ses aventures d’un soir, toutes aussi burlesques les unes que les
autres.
Un léger voile de « liaisons
dangereuses » plane entre les lignes. Le jeu d’écriture D'Alexandra Lapierre est tantôt ironique,
tantôt libertin mais ne frôle jamais la vulgarité. Il laisse place à notre imaginaire.
On rit, notre esprit s’enflamme, on rougit de plaisir et on en redemande encooooooooore.
Un vaudeville truculent et
captivant où se mélange humour et légèreté. Un petit bonbon acidulé qui se laisse sucer
avec gourmandise jusqu’à la fin.
« Les menottes et le radiateur » , une coupe de prosecco, du miel
et mes « fuck-me shoes » of course!
Mes post-co ït pour vous mettre en appétit :
"Je me
suis maquillée et changée dare-dare : petite robe noire très décolletée pour le
dîner, dessous La Perla et talons aiguilles, les chaussures qu'il aime bien et
qu'il a baptisées mes "Fuck-me shoes"...
Dans mon
baise-en-ville j'ai enfourné tout ce qui tombait sous la main, un chandail, un
foulard, les fameuses menottes. [...]
Souhaite-moi
bonne chance ... Car je l'aime, mon Poisson Froid !"
"Je connaissais la retenue du Cold Fish au lit, sa réserve dans la jouissance, cette fameuse distance qui, jusqu'à présent, rendait nos ébats plus subtils que bouleversants... Je l'ai découvert cette nuit aussi voluptueux qu'insatiable : un vrai virtuose du plaisir dont il peut parcourir la gamme dans tous les sens. A l'envers, à l'endroit, au propre et au figuré. Quand à la passion... comment ai-je osé qualifier mon Anglais de froid ? Remarque, on peut comprendre qu'il cherche à brider ses instincts... Parce que, lorsqu'il leur laisse libre cours, il ne sait plus s'arrêter. c'est l'explosion. Il ne met ni borne ni frein à ses appétits. Aucune sorte de limites... Du délire. De la déraison. De l'exagération.
De toi à moi, Vale, ce fut formidable, l'une des expériences les plus fortes de ma vie !"
Je vous laisserai le soin de découvrir les scènes des menottes en toute intimité.
;-)
Un grand merci à mon Charentais préféré pour cette croustillante lecture...
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Ce n'est pas possible...
RépondreSupprimerTu n'as pas le droit de présenter une telle photo.
Ça serait presque un appel au viol, au du moins à t'attacher à un radiateur.
Comment peux-tu proposer ce genre de choses...
Ne bouge surtout pas, je vais chercher un disque de Supertramp...
En tout cas, tu ne sembles pas connaître la routine ennuyeuse. Je peux te resservir une coupe de Prosecco. "Bonjour, moi, c'est le Bison. Jolies fuck-me shoes ! "
Mais si c’est possible !
SupprimerMais si j’ai le droit !
Et je le prends ce droit et je le revendique haut et fort !
Mon cher BiBison, ne te serais tu pas laissé phagocyter par ton imagination débordante ? :D
A l’époque de la télé réalité, des films pornographiques à toute heure de la journée, des seins nus sur la plage et des mini jupes ras la touffe, j’espère bien que la citadine que je suis peu encore mettre des talons hauts sans se faire agresser dans le métro NON ??!! Nous sommes au XXI siècle, et en démocratie que diable ! :D
Bon le Prosecco c’était pour mon billet… mais sur la musique de Supertramp, je veux bien que tu me serves une Mandrin, mais en revanche j’aurai mes bottes « I Love The Rain »
Et puis j’ai encore envie de casser le mythe : Après une bonne bière je suis la Reine des rÔ… On parie combien que je te bats ! ^^
« Bonsoir… moi c’est Cristina ! »
Oh hey ! Capitaine abandonné ! Tu es toujours là ? Ben où qu’il est passé ? ;-)
Bonsoir maîtresse Cristina ! ^^
RépondreSupprimerQu'est-ce j'ai rigolé en découvrant ton billet à ma pause déjeuner !!! Ces "fuck me shoes", cette paire de menottes et ce tube de rouge à lèvres tellement...suggestif et tellement drôle !
Ahhh, il y a des moments où j'aimerai bien être un "petit bonbon acidulé" moi... ^^
Cette lecture m’a régalé, pour trois raisons :
Supprimer1/ Une histoire croustillante à souhait,
2/ En lisant, je souriais déjà en imaginant ma photo et mon futur billet,
3/ Je voyais ton sourire.
Encore merci mon manU de ce livre, un petit moment délicieux et frivole comme j’aime … Comme tu me connais bien …. :D
Normalement un crapaud se transforme en Prince charmant. Attention ! si tu te transformes en Sugus, je suis très gourmande ;-)
Sluuuuuuuurp !
Excellent ! J'avais complètement oublié ce livre je l'avais pourtant repéré chez Manu. Il me le faut absolument !!!
RépondreSupprimerEt tu vas te régaler ! Humour et frivolité au rendez-vous ;-)
SupprimerBonne soirée Cristie :D
Rien que le titre sonne comme une irrésistible invitation et ton billet enfonce le clou !
RépondreSupprimerTu sais que tu es un expert pour enfoncer les clous toi aussi ! ;-)
SupprimerMerci Jérôme :D
Rhooooooooo, j'avais beaucoup aimé ce petit roman moi aussi, délicieux ! ;-)
RépondreSupprimerhttp://aliasnoukette.fr/les-menottes-et-le-radiateur-alexandra-lapierre/
Et tu as raison, très réjouissant ! :D Merci pour le lien ;-)
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