A l’époque où les hommes fréquentaient les cimetières je
venais juste de naître et traverser l’enfer.
Dans ces grandes villes vêtues de pierre et de lierre, je promenais ma solitude et mon ennuie.
La mort s'habille de noir,
L'espoir d'envie,
La nuit de mensonge et la vieillesse de gris.
Non, je ne serai pas ce vieux si tendre qui du bout de ses doigts roule une cigarette en regardant passer ces filles belles comme des sanglots.
Je n'aurai pas le temps de refaire mes printemps aux fleurs étranges et si sauvages qui pourtant reviennent à chaque saison...
Les Lilas, le 12 avril 1986
C'est très beau...moi j'aimerai devenir "un vieux si tendre regardant ces filles belles comme des sanglots."..sourire...je découvre votre blog via manU...et j'aime...merci...
RépondreSupprimerAmicalement...Jack
Merci beaucoup Jacky... Ca me touche, j'ai vu le votre, allez j'ose "le tien" :)via manU, il y a longtemps et je n'ai pas osé mettre de commentaire, il y a de si belles citations et textes, J'adore...alors merci! merci d'avoir osé.....
SupprimerA très bientôt
je ne manquerai pas de me balader sur ton blog, et d'Oser ;)
Amicalement,
Cris
Si je dérange... ^^
RépondreSupprimerToi, jamais.... ;)
SupprimerC'est magnifiquement dit. Cristina, ton blog prend de belles couleurs, même si le noir parait s'inviter furtivement dans ces deux photos, le thème associé.
RépondreSupprimerMerci pour ton partage; tout ceci séduit.
Bien amicalement.
Michel
Merci Michel,
RépondreSupprimerLa première photo, d'origine, elle est en couleur mais je l'ai mise en noir et blanc pour mon texte. La deuxième est telle que je l'ai prise un matin au levé du jour.
Encore merci et bonne semaine.
Bien amicalement